Le président de la République, qui s’exprimait à l’occasion d’un sommet du Conseil de l’Europe en Islande, a annoncé la création d’un registre international des dommages commis contre l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe.
Le Conseil de l’Europe a créé mardi un “registre international des dommages causés par l’agression de la Russie contre l’Ukraine”, a annoncé le président français Emmanuel Macron à l’ouverture d’un sommet de l’organisation de 46 États membres en Islande.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est intervenu par vidéoconférence, a appelé le Conseil de l’Europe à garder son “unité” pour préserver “la liberté”.
A l’approche d’un G7 au Japon vendredi, il a de nouveau réclamé des avions de combat aux Occidentaux.
Sans eux, “aucune défense aérienne ne sera parfaite”, a-t-il dit, réaffirmant que Kiev avait abattu “tous” les missiles russes qui ont notamment visé la nuit dernière la capitale ukrainienne, contrairement aux dires de Moscou.
Après l’annonce de formation de pilotes d’avions de chasse par Londres et Paris, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et son homologue néerlandais Mark Rutte ont annoncé vouloir bâtir une “coalition internationale” pour aider l’Ukraine à obtenir des avions de combat américains F-16.
Les deux hommes “sont convenus qu’ils allaient travailler ensemble pour bâtir une coalition internationale pour fournir à l’Ukraine des capacités aériennes de combat (…), allant de la formation à la livraison d’avions F16”, a indiqué Downing Street.
Le président a également proposé la construction d’une centaine de centres de santé mentale en Ukraine, financée par l’argent d’une banque du Conseil de l’Europe dotée de plus d’un milliard d’euros selon l’Élysée.
Pour Olaf Scholz, la création du registre des dommages de guerre par les pays européens jouera “un rôle central” pour “punir et demander des comptes pour les crimes de guerre commis par les occupants russes” et “les énormes dégâts que la Russie inflige à l’Ukraine jour après jour”.
L’Europe cherche à montrer qu’elle est unie pour rester aux côtés de Kiev -quelle que soit l’issue de la contre-offensive ukrainienne en préparation, qui s’annonce difficile face aux positions russes fortifiées.
Kiev s’inquiète de se retrouver poussé par ses alliés à négocier avec Moscou au cas où il n’obtiendrait pas rapidement les succès militaires escomptés. “Nous ne ferons rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine”, a rassuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen