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Le pape François est mort à l’âge de 88 ans

Khady
Last updated: 2025/04/21 at 11:12
Khady 4 semaines ago
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Le pape François est mort à l'âge de 88 ans
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Premier souverain pontife sud-américain, Jorge Bergoglio était devenu le 266e chef de l’Eglise catholique le 13 mars 2013.

Contents
Un Jésuite en pleine dictatureUne image de “pape des pauvres”Un timide renouveau spirituelUn pape en butte au conservatisme

Un chapitre de l’histoire de l’Eglise catholique se referme. Le pape François est mort lundi 21 avril dans la matinée, à l’âge de 88 ans, a annoncé le Vatican. Il avait été hospitalisé à Rome pour une bronchite, mi-février. Le pontife argentin avait connu divers problèmes de santé ces dernières années : douleurs au genou et à la hanche, inflammation du côlon, opération pour une hernie… Depuis 2022, il ne se déplaçait plus qu’avec une canne ou en fauteuil roulant.

Durant ses douze années de pontificat, il s’est inscrit en rupture de ses prédécesseurs, Benoît XVI et Jean-Paul II. François, premier jésuite et premier religieux sud-américain à occuper cette fonction, a tenté de réformer une institution en perte de vitesse. Quitte à la bousculer.

Un Jésuite en pleine dictature

Des quartiers populaires de Buenos Aires au palais du Vatican, le chemin était loin d’être évident. “Il semble que les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde”, sourit le nouveau pape François au soir du 13 mars 2013. Tout juste élu par le conclave, Jorge Mario Bergoglio, ancien archevêque de la capitale argentine, adresse à la foule de fidèles rassemblés les premiers mots de son pontificat. Au balcon de la basilique Saint-Pierre, l’ancien pasteur de terrain, qui n’a pas fait carrière à Rome, apparaît dépourvu d’ornements liturgiques, rompant avec la pompe vaticane.

Son élection crée la surprise, prenant de court les journalistes présents, ainsi que les observateurs de son pays d’origine. Car si le souriant cardinal argentin, au franc-parler notoire, était pressenti lors du conclave de 2005, il ne figurait pas cette fois parmi les favoris. Agé de 77 ans, il traîne derrière lui un passé sujet à controverses, qui ne tarde pas à ressurgir après son élection.

Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires de parents italiens, Jorge Mario Bergoglio passe l’essentiel de sa vie en Argentine. C’est là que va se jouer sa carrière ecclésiastique à partir de 1958, quand il s’engage dans la congrégation des jésuites, en tant que novice. Le jeune homme a alors la vingtaine, une petite amie, Amalia, et pense au mariage. Mais l’appel de la vocation, qui le trouve dans un confessionnal, change le cours de sa vie. Dans les années qui suivent, Jorge prononce ses vœux définitifs. Il est ordonné prêtre et commence à gravir les échelons au sein de sa congrégation. En 1976, quand le commandant en chef de l’armée de terre argentine, Jorge Rafael Videla, renverse la présidente Isabel Perón, il occupe le poste de supérieur provincial des jésuites de Buenos Aires.

Une dictature militaire est instaurée et s’étire sur près de sept ans. Pendant ces années sombres, plus de 30 000 personnes disparaissent, selon les historiens. Et la “guerre sale” n’épargne pas les prêtres : plusieurs sont kidnappés, torturés et assassinés par les militaires. Jorge Mario Bergoglio échappe à toute persécution. Il sera accusé des années plus tard d’avoir collaboré avec le général Videla. D’autres voix lui reprochent d’avoir fermé les yeux sur le scandale des enfants volés. Le cardinal Bergoglio démentira ces accusations et affirmera avoir fait son possible pour sauver des vies, notamment en ayant caché plusieurs personnes. Il sera entendu sur ces dossiers par la justice argentine et blanchi.

Une image de “pape des pauvres”

Eloigné d’Argentine par sa hiérarchie après la dictature, Jorge Mario Bergoglio finit par y revenir et s’impose comme une figure populaire. Le prélat ravit le cœur des fidèles avec ses yeux rieurs, sa figure sympathique et sa simplicité apparente. “C’est quelqu’un de profondément spirituel, d’une grande humanité, qui a les pieds sur terre et ne s’enferme pas dans un bureau, mais sort jusqu’aux périphéries”, détaille la journaliste argentine Elisabetta Piqué, autrice d’une biographie du pape, dans Le Figaro(Nouvelle fenêtre). Devenu archevêque en 1998, puis cardinal en 2001, il continue d’emprunter les bus de la capitale argentine pour se rendre dans les quartiers défavorisés à la rencontre des plus pauvres.

De cette proximité avec les fidèles les plus démunis, Jorge Mario Bergoglio tire son engagement contre les inégalités et les injustices sociales. Il est marqué par l’effondrement de l’économie argentine entre 1998 et 2010, rappelle Frédéric Mounier dans son livre Le pape qui voulait changer l’Eglise. Lorsqu’il est élu cardinal, il invite ses compatriotes à ne pas se rendre au Vatican et à verser l’argent épargné aux plus pauvres.

Un engagement qu’il n’oubliera pas une fois pape. Le jour de son élection, l’archevêque émérite de São Paulo lui souffle dans l’oreille en le félicitant : “N’oublie pas les pauvres.” Jorge Mario Bergoglio décide alors de donner un signal fort à son pontificat en choisissant le nom de François, en référence à saint François d’Assise, qui se battait pour les pauvres et la paix.

“François est le nom de la paix, et c’est ainsi que ce nom est venu dans mon cœur.”

Au-delà de son nom, son style tranche avec ceux de ses prédécesseurs. Amateur de football, coutumier des traits d’humour, il impose sa manière de faire au Vatican. Il renonce à l’essentiel des avantages pontificaux, hérités de siècles de tradition. Il préfère un sobre appartement aux ors du palais apostolique et invite régulièrement à sa table SDF et détenus.

Il n’hésite pas, dès le début de son pontificat, à bousculer la bienséance pour parler de la crise migratoire qui touche l’Europe. Lors de ses voyages à Lampedusa (Italie) en 2013, à Lesbos (Grèce) en 2015, ou devant les instances internationales, le souverain pontife dénonce la “mondialisation de l’indifférence” et rappelle aux pays occidentaux leurs racines chrétiennes, tout en les enjoignant à respecter leur vocation à la charité. Bien plus tard, il s’opposera aux expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump, de retour à la Maison Blanche, et condamnera la “cruaut锑 de la guerre à Gaza.

Un timide renouveau spirituel

Au-delà de ses prises de position, le pape François incarne la quête de renouveau de l’Eglise, essoufflée par les scandales financiers et pédocriminels qui ont miné le pontificat de son prédécesseur. Dès le début, il s’attèle à la réforme de la Curie, le gouvernement central du Saint-Siège, rongée par l’inertie, et à l’assainissement des sulfureuses finances du Vatican.

En 2014, il se fend devant la Curie romaine d’un discours cinglant dans lequel il fustige “l’Alzheimer spirituel”, “le terrorisme des bavardages” ou encore “la schizophrénie existentielle” qui menacent les cardinaux. “Certains voient en François le Gorbatchev de l’Eglise catholique”, explique Frédéric Mounier dans son ouvrage.

Sur le plan de la doctrine, il incarne un timide renouveau, critiquant les ravages du néolibéralisme et s’engageant pour plus de justice sociale, mais aussi en faveur de la défense de l’environnement. Il exprime aussi sa volonté de voir les débats de l’Eglise se décentrer de la morale sexuelle : “On ne peut pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives”, déclare-t-il.

Un pape en butte au conservatisme

Si le pape François hérite d’une réputation plus moderne que son prédécesseur, il ne remet cependant pas en cause le dogme du mariage, défini comme l’union entre un homme et une femme en vue de procréer. Et s’il affirme que l’homosexualité n’est “pas un crime”, il la considère néanmoins comme “un péché”. Quant à l’avortement, il le compare à l’action “d’un tueur à gages”.

Ses années de pontificat sont aussi celles du développement du dialogue interreligieux, notamment avec l’islam. François est le premier pape à se rendre en Irak. Il contribue aussi à la réconciliation des Eglises catholique et orthodoxe. Un effort de rapprochement toutefois contrarié par la guerre en Ukraine, qui voit le patriarche orthodoxe russe Kirill soutenir le régime de Vladimir Poutine.

Face au scandale de la pédocriminalité dans l’Eglise, il lève le secret pontifical et oblige les prêtres à signaler les cas à leur hiérarchie. Mais les associations de victimes attendaient davantage. Le pape François était populaire chez les fidèles du monde entier, mais confronté à une farouche opposition interne de la frange conservatrice de l’Eglise.

Par franceinfo, Charlotte Causit

France Télévisions

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