En plein air comme au Palais des congrès, la cité thermale célèbre la photo, cet été, avec la 10e édition du festival Portrait(s).
MANIFESTE POUR L’AFRIQUE
Omar Victor Diop, c’est une longue silhouette souple, une grande douceur, un éclat de rire qui survient en préambule de toutes choses. Ce Sénégalais toujours au pic de la mode a été la vedette modeste du dernier Paris Photo au Grand Palais, tant les collectionneurs ont aimé sa nouvelle série, Allegoria. Elle parle autrement de la planète en danger, en faisant valoir le miracle de sa beauté plutôt qu’en montrant la laideur de la pollution et le carnage des espèces.
En à peine dix ans, Omar Victor Diop , héritier de la tradition du studio africain, est devenue une figure majeure de la photographie contemporaine. Ses autoportraits politiques ne cessent de questionner «la place de l’homme et de la femme noirs dans le passé et le présent». Sur les bords du lac d’Allier, il livre une rétrospective en trois séries fascinantes. «Diaspora», la plus ancienne, est un clin d’œil aux figures historiques du continent. Avec «Liberty », il se met pour la première fois en scène avec une amie pour glorifier la femme, tandis qu’«Allegoria» présente sa vision poétique des enjeux environnementaux. Omar Victor Diop, «Les nouvelles voix d’Afrique»