Le PDG de la marque a confié lors d’une interview que son ambition était bel et bien d’en faire un véhicule de série, dans le but de le commercialiser.
Appelons que le Tesla Roadster présenté en 2017 n’est toujours pas prêt de sortir des usines de la firme d’Elon Musk. La Polestar O2 pourrait coiffer au poteau le bolide électrique de Tesla si la production pouvait débuter dans un futur proche, mais rien n’est moins sûr.La complexité liée à la construction de tels véhicules est conséquente, notamment à cause de leur petite taille. En effet, il est nécessaire de proposer des autonomies raisonnables (entre 400 et 600 kilomètres au minimum) sur ce segment, pour qu’une clientèle exigeante accepte de mettre la main à la poche, mais il est très difficile d’y loger de grosses batteries.
Si une berline de près de cinq mètres arrive à emporter 100 kWh de batteries, avec les densités énergétiques d’aujourd’hui, c’est un véritable challenge qui attend Polestar avec son cabriolet. Pour rappel, Elon Musk avait confié en 2017 que le Tesla Roadster sortirait avec un pack de batterie de 200 kWh, assurant une autonomie dépassant les 1 000 kilomètres. Force est de constater que cinq ans après, ce n’est toujours pas possible.
Des voitures électriques puissantes
Enfin, l’entrevue de Carbuzz avec Thomas Ingenlath a révélé ce que le PDG pensait des voitures électriques toujours plus puissantes, comme la Polestar 5 et ses 872 chevaux : « cette puissance ne sera plus exceptionnelle, car Tesla peut le faire… tout le monde peut le faire« .