Le Tchad est toujours dans une situation tendue trois semaines après les violences du 20 octobre et la mort d’au moins 50 personnes en marge de manifestations contre la transition. Vendredi 11 novembre, le gouvernement a révélé que 621 personnes avaient été envoyées à la prison de haute sécurité de Koro Toro. Des enquêtes sont en cours, en attendant une sortie de crise, mais les différents acteurs politiques ont déjà des pistes.
Mustafa Masri, lui, a démissionné du parti d’opposition les Transformateurs et demande aussi la libération au plus vite des innocents, préconisant de garder le contact avec tous les partis.
L’État doit s’assumer un peu plus dans son rôle de transition et envoyer des messages clairs, tendre la main à ceux qui veulent refonder ce pays. On ne va pas aller de dialogue en dialogue, mais quand on regarde avec les organisations internationales pour essayer de trouver des issues nécessaires pour cela.