Une comédie familiale dans laquelle l’humoriste a convoqué toute sa famille.
Quand Gad, né au Maroc dans une famille juive, annonce à ses parents qu’il souhaite se convertir au catholicisme et qu’il adore tout particulièrement la Vierge Marie, l’information a du mal à passer. Sous la forme d’une comédie, l’acteur-réalisateur se livre comme jamais.
Une sorte de crise de la cinquantaine couplée d’une quête spirituelle. Un thème qui lui est cher depuis toujours. “Je me suis aperçu que j’étais passionné par les religions, par toutes les religions. J’ai grandi dans un pays musulman, le Maroc, à l’intérieur d’une communauté juive séfarade pratiquante traditionaliste, mais également avec des catholiques. En France, on parle de laïcité et j’y suis très attaché, mais la laïcité ne doit pas éclipser la spiritualité, la foi, les appartenances et les communautés. J’avais envie de parler de cela, de la religion en France sans que ça crispe ou que ça soit problématique”.
L’une des originalités de Reste un peu est que Gad Elmaleh s’est entouré de ses proches pour jouer à ses côtés. On retrouve ses parents, sa soeur et ses amis. Pas si facile sur le plateau de tournage. “C’est très compliqué de tourner avec des gens qui ne sont pas acteurs. Et c’est très compliqué également de diriger ses parents qui jouent tes parents dans le film”, confesse le réalisateur. Après Coco en 2009, c’est la deuxième fois que Gad Elmaleh passe derrière la caméra. À découvrir sur grand écran le 16 novembre.