Dans une décision historique et audacieuse, les trois États sahéliens que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Réunis sous une nouvelle entité, l’Alliance des États du Sahel (AES), ces pays entendent
désormais prendre en main leur destin en matière de développement, de sécurité et de souveraineté économique.
L’Alliance des États du Sahel se veut un nouveau modèle de coopération, reposant sur les valeurs de solidarité et d’autosuffisance. Pour le Président Ibrahim Traoré : ” il n’y a aucun doute, on a maintenu notre peuple dans l’idée qu’on ne peut rien sans les autres.
Aujourd’hui, nous devons éveiller les consciences pour que les jeunes réalisent les richesses qu’ils ont chez eux”, affirme-t-il.
La création de l’AES est une étape importante pour redéfinir le rôle de ces États dans la région. L’objectif est de développer une économie autosuffisance, notamment dans le domaine agricole, pour limiter les importations. Les richesses naturelles de ces territoires sont, pour le Président, plus que suffisantes pour assurer un développement durable. Il évoque l’abondance de ressources souterraines, d’eau et de minéraux, qui peuvent devenir les piliers d’une indépendance économique.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.