A Madagascar, avoir la double nationalité n’est pas un obstacle à l’exercice de la fonction suprême : la constitution stipule que le président doit être de nationalité malgache, mais aucun article interdit qu’il en ait une autre. Là où se situe le problème est : comment a-t-il acquis la nationalité française ?
Il y a deux versions : l’une disant que son père avait conservé la nationalité française en tant qu’ancien combattant de la guerre d’Algérie et l’aurait automatiquement transmis à son fils à la naissance. Il n’y a aucune irrégularité de ce fait. L’autre version est en revanche plus problématique : certains affirment qu’il serait devenu français par mariage. Dans ce cas il y a infraction car le code de la nationalité de Madagascar stipule, dans son article 42, que « le Malgache qui acquiert volontairement une nationalité étrangère perd sa nationalité malgache ».
Pour sûr, cette polémique va alimenter la campagne d’ici au scrutin du 9 novembre prochain