«C’est une réunion qui devait statuer sur d’éventuelles sanctions contre le pays, vendredi 11 novembre. La Commission Paix et sécurité de l’Union africaine examinait la requête de son président, Moussa Faki Mahamat. Ce dernier réclamait des sanctions contre le pouvoir de transition dirigé par Mahamat Idris Déby, ’avoir réprimé dans le sang des manifestations d‘oppositon le 20 octobre dernier. Le pays a finalement échappé aux sanctions.
Dieu est grand », c’est la réaction, sur twitter, de Mahamat Déby Itno, le chef de la junte militaire tchadienne après la non-décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA). Aucune sanction n’a été décidée, après la répression violente d’une manifestation de l’opposition à Ndjamena le 20 octobre dernier pour protester contre le report de deux ans d’élection présidentielle… Il y avait eu au moins une cinquantaine de morts. Pourquoi une telle clémence de la part de l’Union africaine ? L’analyse de Thierry Vircoulon, chercheur associé au centre Afrique de l’Ifri.