L’Espagne a récemment été frappée par de fortes inondations, en particulier dans le sud-est, notamment dans les régions de Murcie et de Valence. Ce phénomène météorologique, appelé la “Dana” (dépression isolée de hauts niveaux), a provoqué des pluies diluviennes atteignant jusqu’à 120 mm en quelques heures, entraînant la fermeture de routes et la suspension de services ferroviaires. Les autorités ont exhorté les résidents à éviter les déplacements non essentiels et à rester chez eux en raison des risques importants de crues et de glissements de terrain. Le roi Felipe VI et le Premier ministre Pedro Sánchez se sont rendus sur place pour évaluer les dégâts et soutenir les populations touchées. Les conditions devraient s’améliorer progressivement à partir du début de la semaine prochaine.
Ces intempéries marquent un nouvel épisode dramatique dans un pays souvent touché par des phénomènes météorologiques extrêmes, amplifiés par le changement climatique
Après six jours de drames et d’inondations, les habitants de la région de Valence sont à bout. c’est le couple royal qui en a fait les frais. Dimanche 3 novembre, alors que le roi Felipe VI d’Espagne et son épouse, la reine Letizia, se rendaient en visite officielle à Paiporta, de la boue et divers objets leur ont été jetés au visage, du jamais vu dans toute l’histoire de la monarchie espagnole.
Les inondations en Espagne à Valence vues du ciel, des images de désolation
Les souverains sont arrivés peu après midi à Paiporta, commune d’environ 25 000 habitants située dans la banlieue de Valence, l’une des villes les plus endeuillées du pays, alors que les inondations ont fait au moins 217 morts au total. Ils étaient accompagnés du Premier ministre Pedro Sánchez et du président de la région Carlos Mazón. Lors d’une rencontre très agitée avec la foule, ils ont tenté de parler aux résidents et de calmer leur colère, mais la situation était telle qu’ils ont fini par quitter les lieux.
La colère des habitants est surtout dirigée contre le président de droite de la région de Valence, Carlos Mazón, et le Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez. La foule a ainsi scandé « Mazón démission ! », « combien de morts ? » ou encore « assassins ! ». Après ce bain de foule hostile, Carlos Mazón a par ailleurs écrit sur X : « je comprends l’indignation sociale et je reste bien sûr pour la recevoir. C’est mon obligation politique et morale », tout en saluant « l’attitude du Roi exemplaire ».La colère des habitants est surtout dirigée contre le président de droite de la région de Valence, Carlos Mazón, et le Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez. La foule a ainsi scandé « Mazón démission ! », « combien de morts ? » ou encore « assassins ! ». Après ce bain de foule hostile, Carlos Mazón a par ailleurs écrit sur X : « je comprends l’indignation sociale et je reste bien sûr pour la recevoir. C’est mon obligation politique et morale », tout en saluant « l’attitude du Roi exemplaire ».