Les Guinéens en quête de médicaments devront désormais se rendre dans les pharmacies. Les autorités veulent éradiquer le marché parallèle des produits pharmaceutiques, mais tentent aussi de faire fermer les cliniques clandestines. Tous les professionnels qui ne disposent pas d’agrément avaient jusqu’à jeudi pour stopper leur activité.
Beaucoup de Guinéens ont l’habitude d’acheter au marché noir. L’État est prêt à prendre le relais, selon le secrétaire général du ministère de la Santé, Mohamed Lamine Yansané. « L’État a libéré tout le capital de la pharmacie centrale de Guinée qui a eu le temps de commander des médicaments au niveau des fabricants. Et le dispatching est fait. Notre objectif est que les médicaments publics puissent être disponibles jusqu’au dernier kilomètre à l’intérieur du pays. »