Une autopsie avait été demandée par sa fille, qui jugeait la mort de l’ancien président “suspecte”.
L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos serait décédé de “mort naturelle”, selon les résultats préliminaires de son autopsie, qui montre des problèmes “d’insuffisance cardiaque” et de “surinfection pulmonaire”.
La fille de l’ancien dirigeant angolais Tchizé dos Santos trouvait le décès de son père “suspicieux”, et avait ordonné la tenue d’une autopsie après l’annonce de son décès vendredi. José Eduardo Dos Santos était hospitalisé dans une clinique de Barcelone en Espagne, depuis un mois.
D’un côté, la présidence angolaise, qui a décrété sept jours de deuil national et annoncé l’ouverture d’espaces de recueillement dans toutes les provinces du pays, entend organiser en Angola des funérailles d’État, en accord avec le statut d’ancien président de José Eduardo dos Santos.
Dès l’annonce du décès, l’exécutif a créé un comité ministériel pour organiser les obsèques et, le 11 juillet, João Lourenço est allé lui rendre hommage dans un espace spécialement aménagé à Luanda, au Mausolée d’Agostinho Neto, monument célébrant le souvenir du premier président de l’Angola indépendant.
Un tribunal espagnol devrait trancher dans la semaine au sujet de la remise du corps de l’ancien président et de son potentiel transfert en Angola.