Un an après le début de la guerre, Sonia Backès, la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, dévoile le profil des Ukrainiens accueillis en France. Au total, 80 % sont des femmes et 20 000 enfants sont scolarisés.
La France accueille moins de réfugiés ukrainiens que ses voisins, comme l’Italie ou l’Espagne par exemple. Différence plus flagrante encore avec l’Allemagne qui a accordé la protection temporaire à près de 900 000 Ukrainiens, selon un décompte du HCR. « On a accueilli tous ceux qui l’ont souhaité, mais assez logiquement il y a eu moins de demandes que dans des pays où il y avait une communauté ukrainienne plus importante », explique Sonia Backès.
« Au total, 80 % des Ukrainiens accueillis résident dans des villes de moins de 100 000 habitants », poursuit la secrétaire d’État. Dans ces zones plus reculées que les grandes métropoles, l’Ukraine semble encore plus loin. « Il fallait orienter les déplacés vers ce que l’on appelle les zones détendues en matière de logement. On n’a pas le choix, car sinon on ne pourrait pas les loger, ajoute un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur. Cela pose des problèmes de mobilités, mais l’accueil fonctionne mieux en proximité que dans les grandes villes. »