Nombre d’étudiants africains qui ont fui la guerre en Ukraine pour se réfugier ailleurs en Europe semblent dans l’impasse.
En Suisse où certains ont trouvé un point de chute, il leur est impossible de s’inscrire dans les universités pour poursuivre leurs études.
Ils sont pour le moment dans des centres d’accueil ou des sites provisoires pour personnes en instance de demande d’asile.
En mars dernier, l’Union européenne a émis une directive pour encourager les pays européens à accueillir les personnes de nationalité ukrainienne fuyant leur pays, leurs familles et les apatrides. Mais les personnes originaires des Etats tiers sont exclues de ce dispositif d’urgence à moins de prouver qu’elles ne peuvent pas rentrer dans leur pays de manière sûre et durable.
Des organisations de la société civile appellent la communauté internationale à encourager la mise en place d’un dispositif transitoire juste pour donner à ces étudiants la possibilité de terminer leur formation avant de rentrer au pays.
”Ces personnes sont des étudiants et ne sont pas menacées dans leur pays. Donc ils n’ont pas de motif d’asile. Ce qui signifie qu’une demande d’asile risque fort d’être rejetée”, signale Etonam Ahianyo, coordinateur de l’association Save African Ukraine.