“La France condamne absolument avec la plus grande fermeté ce coup d’état militaire contre un dirigeant démocratiquement élu”, a dit le chef de l’Etat pendant une conférence de presse en Papouasie-Nouvelle-Guinée retransmise par l’Elysée. Ainsi, ce samedi 29 juillet, à partir de 15 heures, Emmanuel Macron dirigera un conseil de défense et de sécurité nationale.
En cause, le Niger, pays stratégique, que la France considère comme l’un de ses principaux partenaires dans le Sahel. Quelque 1 500 soldats français sont déployés au Niger pour lutter contre les insurrections djihadistes dans le Sahel, dont une partie des soldats de l’ex-opération Barkhane qui étaient auparavant basés au Mali et ont dû en partir après l’alliance entre la junte au pouvoir à Bamako et la Russie.
Emmanuel Macron a appelé à la libération du président Mohamed Bazoum, retenu par les putschistes, et à la restauration de l’ordre constitutionnel, promettant d’oeuvrer en ce sens avec les dirigeants ouest-africains. “Ce coup d’état est parfaitement illégitime et profondément dangereux pour les Nigériens, pour le Niger et pour toute la région”, a estimé le président français.
“Nous soutenons les organisations régionales, en particulier la Cédéao, dans les décisions de médiation ou de condamnation et de sanctions à l’égard des putschistes”, a ajouté Emmanuel Macron, précisant s’être entretenu avec les présidents du Nigeria, Bola Tinubu, et du Bénin, Patrice Talon.