Notre rédaction rend un hommage spécial à la matriarche NOUGUEWE MADELEINE épse MOFANG, mère de l’Homme d’Honneur CLAUVIS KONTCHEU MOFANG. Figure respectée, femme d’une rare dignité, elle laisse derrière elle une empreinte d’amour, de foi et de résilience.

Un hommage inoubliable
« C’était un hommage assez singulier, donc je m’en souviendrai pour toujours. Je n’ai presque pas vu de larmes. Pas parce que les gens n’étaient pas attristés, mais parce que l’heure était plutôt à la glorification du Tout-Puissant qui a permis à la matriarche d’exister. Elle incarnait la pureté, l’amour et la résilience. C’était une célébration de vie. »
— Olivier Dyl

LA VEILLÉE À DOUALA : ENTRE RECUEILLEMENT ET CÉLÉBRATION
Tout a commencé le jeudi à Douala. Après la levée de corps dans la journée, la famille MOFANG a accueilli à leur domicile de Bépanda plus de 500 invités, venus des quatre coins du pays. Autorités religieuses, chefs traditionnels, habitants du quartier et anonymes se sont rassemblés pour honorer la mémoire de la défunte.

Après le culte religieux, la soirée s’est transformée en un véritable rendez-vous culturel :
Danses traditionnelles, Chants religieux, Concours de danse, Concert géant jusqu’au petit matin.
La famille avait mis les moyens : nourriture en abondance, boissons à volonté, ambiance chaleureuse. Un moment unique où ferveur et convivialité se sont entremêlées.

La veillée au village Fotouni : une opulence rare
L’arrivée au village a ouvert un autre chapitre encore plus impressionnant.
La veillée à Fotouni était marquée par une hospitalité hors norme : un gigantesque barbecue mêlant porc, poulet… et même crocodile braisé ! Un fait inédit pour un deuil, qui marquera les esprits pendant longtemps.

LES TÉMOIGNAGES : ENTRE TRADITION ET MALADRESSES

Le moment des témoignages a toutefois laissé une légère ombre.
Certains textes lus par les petits-enfants sonnaient un peu artificiels, manifestement inspirés d’un « copier-coller » de ChatGPT. Les mots manquaient de naturel, sauf celui d’une petite fille de 12 ans, qui a touché toute l’assemblée :
« Werr !!! Qui va encore m’appeler ma belle-mère ? »
Un cri spontané, sincère, qui a ému la foule.
Le témoignage du Chef de famille, M. Clauvis Kontcheu, s’est distingué par sa sobriété et sa profondeur. Il a décrit sa mère comme une femme pieuse, digne, résiliente, généreuse, et fidèle à ses principes depuis le décès de son époux en 1993.
Un portrait vibrant d’une octogénaire qui a su marquer son époque.
LA COLLATION : ENTRE PARTAGE ET SATISFACTION POPULAIRE
Pendant que la famille procédait à l’inhumation dans la stricte intimité, les invités, eux, étaient servis copieusement.
Boissons, plats et accompagnements en abondance : certains invités sont même repartis les bras chargés.
À chaque coin de conversation, surtout du côté des habitants du village, on entendait :
« Le deuil-ci a réussi. »
Une manière locale de reconnaître la générosité et la bonne organisation de la cérémonie.
MON EXPÉRIENCE : UN ENTERREMENT INOUBLIABLE À FOTOUNI
J’étais présent suite à l’invitation de mon patron, Olivier Dyl, qui m’avait confié la mission de réaliser des vidéos en temps réel pour nos plateformes.
J’ai été impressionné par :
la présence de plusieurs hautes personnalités du pays, la qualité exceptionnelle de la décoration,
les louanges chantées en live pendant toute la nuit, que j’ai adorées malgré ma faible inclinaison religieuse.
Profitant de ce voyage, j’ai également fait un détour dans mon propre village, Folentcha, pour me reconnecter à mes ancêtres, n’y étant plus retourné depuis le décès de ma grand-mère l’an dernier.
Un voyage chargé d’émotions, de culture et de spiritualité.
Un hommage grandiose pour une femme d’exception.
Que la paix du TRÈS-HAUT remplisse notre lectorat

