Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont entraîné la destruction de plus d’un millier de maisons. C’est ce qu’indique un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) des Nations unies.
“Plus de 1.000 maisons ont été détruites à Gaza et 560 autres ont été gravement endommagées et ne sont plus habitables. 12.630 autres maisons ont également subi des dégâts”, précise le communiqué. Les frappes ont déjà forcé plus de 263.000 personnes à quitter leur domicile, soit 40% de plus que le 10 octobre. Les 13 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnent de manière limitée en raison de la pénurie de médicaments et de carburant. 650.000 personnes éprouvent des difficultés à accéder à l’eau potable.
7 installations d’approvisionnement en eau ont été endommagées.
L’ambassadeur d’Israël à Moscou, Alexander Ben Zvi, a souligné que son pays n’employait pas de bombes au phosphore.”Démenti. Ce n’est pas vrai. Vous savez qu’aujourd’hui tout est sur les réseaux sociaux, chacun a son portable, ce sont des bêtises”, a-t-il indiqué à l’agence TASS, interrogé sur des affirmations de ce genre.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a précédemment déclaré qu’Israël utilisait des munitions au phosphore et à sous-munitions dans la bande de Gaza.
Des pourparlers sont menés en ce moment en Israël afin de permettre aux civils américains et palestiniens de quitter la bande de Gaza et partir en Égypte, a annoncé CNN se référant à un responsable israélien. Selon ses informations, on évoque la possibilité d’assurer leur départ avant le déclenchement de l’offensive des forces israéliennes. Il est prévu que tous les Américains passeront par le point de contrôle Rafah en présentant leur passeport. Les Palestiniens devraient pouvoir passer en nombre limité de 2.000 personnes par jour.
Selon le responsable israélien, il est dans les intérêts d’Israël de laisser partir le plus grand nombre de Palestiniens. La décision finale appartient à l’Égypte qui contrôle le point de contrôle.