Un puissant séisme d’une magnitude de 7 a frappé le Maroc dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre, causant des ravages dévastateurs dans plusieurs provinces et communes du pays. Selon les données préliminaires du ministère de l’Intérieur, le séisme a touché principalement les provinces et communes d’Al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant.
L’épicentre de cette catastrophe naturelle a été localisé près d’Ighil, dans la province d’Al-Haouz, avec un foyer à une profondeur de 8 kilomètres sous la surface. Les conséquences de ce tremblement de terre ont été tragiques, avec un bilan qui ne cesse de s’alourdir. Selon les dernières informations relayées par le site d’information Medias24, qui cite le ministère de l’Intérieur, le nombre de victimes s’élève à 632 morts et 329 blessés.
La chaîne de télévision publique marocaine Al Aoula a confirmé ces chiffres alarmants, soulignant la gravité de la situation. Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), basé à Rabat, a également fourni des informations cruciales sur la magnitude et la localisation du séisme. Cette catastrophe a plongé tout le pays dans une profonde tristesse et un état de choc.
Des témoignages poignants émanent de toute la région touchée. Bella Nama Juliana, résidente de la ville de Salé, au nord de Rabat, a décrit l’horreur de la secousse : « Vers 23 heures, on a senti une secousse très violente, j’ai compris que c’était un tremblement de terre. Je sentais notre lit qui bougeait, puis la fenêtre. Je suis sorti avec mon papa, nous avons trouvé dehors tous les habitants du quartier, qui fuyaient leur immeuble. Les gens étaient tous sous le choc et en panique. Les enfants pleuraient, les parents étaient désemparés. »
Le séisme a également eu des répercussions en Algérie voisine, où des secousses ont été ressenties dans plusieurs provinces de l’ouest. Cependant, la défense civile algérienne a rassuré la population en précisant qu’il n’y avait pas eu de dégâts ni de victimes de l’autre côté de la frontière.
Cette tragédie rappelle les précédents séismes meurtriers qui ont frappé le Maroc. En 2004, un séisme de 6,3 degrés sur l’échelle de Richter avait secoué la province d’Al-Hoceima, faisant 628 morts et causant d’importants dégâts matériels. De plus, en 1960, un tremblement de terre avait dévasté Agadir, sur la côte ouest du pays, faisant plus de 12 000 morts, soit un tiers de la population de la ville.
Les autorités marocaines ont rapidement mobilisé des équipes de secours et des moyens pour venir en aide aux victimes et coordonner les opérations de secours. Les efforts sont en cours pour évaluer l’ampleur des dégâts et apporter une assistance aux personnes touchées par cette catastrophe.
Le Maroc, endeuillé par cette tragédie, fait face à une période de deuil généralisé, et la solidarité de la communauté internationale se fait déjà sentir, avec de nombreuse mot de leaders internationaux ,qui ont manifesté leur soutien via le réseau sociale X .
Notre pensée va aux victimes et à leurs familles, en espérant que les secours parviendront rapidement à soulager les souffrances causées par cette terrible catastrophe.