Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont un groupe de pays émergents qui se sont associés pour promouvoir la coopération économique, politique et culturelle. Chaque pays membre des BRICS a sa propre gouvernance et son propre modèle politique, et il est donc important de les considérer individuellement lorsqu’il s’agit d’évaluer leur approche autoritaire-nationaliste.
Parmi les membres des BRICS, la Chine et la Russie sont souvent considérées comme ayant des systèmes politiques plus autoritaires. En Chine, le Parti communiste chinois (PCC) exerce un contrôle étroit sur le gouvernement et la société, et il y a des restrictions importantes sur les libertés politiques et civiles. De même, la Russie est dirigée par Vladimir Poutine depuis plusieurs années, et son régime a été critiqué pour son manque de pluralisme politique et son recul des libertés démocratiques.
En ce qui concerne le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, ils ont des systèmes politiques plus démocratiques et pluralistes, bien que chacun ait ses propres défis en matière de gouvernance et de droits de l’homme.
Il est important de noter que les BRICS sont un forum de coopération économique et ne sont pas un bloc politique ou idéologique homogène. Chaque pays membre poursuit ses propres intérêts nationaux et adopte des politiques qui lui sont propres. Bien qu’il puisse y avoir des similitudes entre certains pays membres en termes de modèle politique, il serait incorrect de généraliser et de qualifier l’ensemble des BRICS de modèle autoritaire-nationaliste.
En conclusion, bien que certains pays membres des BRICS puissent avoir des tendances autoritaires, il est important de considérer chaque pays individuellement et de ne pas généraliser l’ensemble du groupe en tant que modèle autoritaire-nationaliste.
Et si Emmanuel Macron était le premier dirigeant occidental à se rendre à un sommet du club très fermé des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à l’automne prochain ?
Le pari est un peu fou et inédit – un président français dans une enceinte qui veut concurrencer la gouvernance mondiale sous leadership américain – mais l’Élysée y travaille. Selon nos informations, le chef de l’État français a demandé à son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, hôte de la prochaine réunion à l’automne, de pouvoir venir. « Ce serait un grand coup ! », confirme un proche du locataire de l’Élysée.