Ayant des connexions à l’international, Saleh Kebzabo a, non seulement, été choisi pour son carnet d’adresse bien fourni mais aussi pour son expérience de la politique tchadienne. Deux atouts qui lui permettront certainement de trouver réponse aux sanctions que le Tchad se prépare à affronter pour ne pas avoir suivi les recommandations de l’Union africaine concernant la charte de transition et l’eligibilité des dirigeants de la transition.
M. Kebzabo prend donc la tête du gouvernement tchadien et devra surmonter plusieurs défis comme les inondations qui touchent à nouveau Ndjamena depuis quelques jours, l’accès à l’eau, les délestages, le chômage des jeunes diplomés, la lutte contre la corruption ou encore les conflits éleveurs-agriculteurs.
Concernant les questions socio-économiques, le challenge est immense. D’autant plus que Saleh Kebzado devra aussi mener la très épineuse question de la réforme de l’armée qui a été escamotée lors du dialogue. Et puis, surtout, le cycle électoral qu’il doit mettre en œuvre, avec la promesse d’aboutir à des scrutins crédibles dans 24 mois.