Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que son pays souhaitait rejoindre cette organisation qui se présente comme une alternative à l’Occident, après son voyage à Samarcande, en Ouzbékistan, où il assistait au sommet de l’Organisation de la coopération de Shanghai
Cette annonce illustre la façon dont Recep Tayyip Erdogan envisage les relations internationales. Pour le président turc, il n’y a pas de pays « amis » ou « ennemis », d’alliances permanentes ou concurrentes – au sens où l’appartenance à l’une empêcherait de rejoindre l’autre. Recep Tayyip Erdogan raisonne uniquement en termes d’intérêts, dans ses relations avec l’Occident ou, par exemple, avec la Russie.