Le président de la République Paul Biya a augmentaé le budget de l’État de 381,8 milliards de FCFA. Cette révision est intervenue après que le gouvernement a décidé de réduire les subventions sur les carburants suite aux recommandations du Fonds monétaire international, arguant que cela profiterait davantage aux groupes sociaux favorisés. Les économies réalisées grâce à cette mesure pourraient être investies dans le développement social et au bénéfice de la population.
L’ordonnance autorise le gouvernement à emprunter jusqu’à 650 milliards de FCFA sur les marchés financiers et bancaires, avec un plafond de 450 milliards de FCFA pour les ressources à mobilisateur sur le marché financier intérieur et 200 milliards de FCFA pour les ressources à mobilisateur sur les marchés bancaires extérieurs.
Ces mesures visent à ajuster le budget de l’État et à mobiliser des ressources supplémentaires pour financer des projets et répondre aux besoins du pays. Cependant, il est important de noter que ces informations sont basées sur les détails que vous avez fournis et qu’il serait préférable de consulter des sources d’informations officielles ou des médias locaux pour obtenir une confirmation précise de ces développements.
La révision de la loi de finances est intervenue quelque temps après que le gouvernement ait décidé sur des recommandations insistantes du Fonds monétaire international (FMI) de réduire l’enveloppe budgétaire destinée aux subventions des carburants au motif qu’elles bénéficieraient davantage aux groupes sociaux les mieux nantis. Dans cette logique les ressources économisées à la suite de cette initiative, pourraient être investies pour le développement social et au profit des populations.
La note signée du président d la République fait passer le budget 2023 de l’État de 6345,1 à 6726,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 381,8 de FCFA. Selon le document, le budget général augmente de 367,7 milliards de FCFA et celui des comptes d’affectation spéciale progresse de 14,1 milliards de FCFA.
Le gouvernement, indique l’ordonnance du chef de l’Etat, est habilité à recourir aux emprunts sur les marchés financiers et bancaires intérieurs et extérieurs, pour des besoins de financement des projets pour un montant maximum de 650 milliards de FCFA.
Pour ce faire, le plafond des ressources à mobiliser sur le marché financier intérieur, notamment en émissions de titres publics, est fixé à 450 milliards de FCFA contre 200 milliards de FCFA comme ressources à mobiliser sur les marchés bancaires extérieurs, destinés à l’apurement des restes à payer.